Tue 11 Apr 2006
Dimanche 9 avril 2006, il est 5h00 (+15 minutes), Paris s’éveille et moi je me lève.
C’est le grand jour. Au programme de la journée, un bon petit déjeuner copieux à faire pâlir un Anglais, un petit trajet en bus, un petit échauffement, quelques petits encouragements, une petite course de 42,195 Km et retour à l’appartement du petit Julien qui aura été notre hôte pendant notre séjour panaméen.
Tout est dit, y’a plus qu’à le faire maintenant.
Après un passage par l’avenue Foch pour y déposer nos affaires à la consigne, on rejoint les Champs-Elysées d’où sera donné le départ.
Nous gagnons notre sas de départ où déjà beaucoup de coureurs sont entassés. Le départ sera donné dans quelques minutes et on apprend au micro que Nathalie 30 ans demande David en mariage 30 ans également. Elle attend la réponse Avenue Foch.
J’espère qu’ils se connaissent déjà , et qu’il ne s’agit pas d’un tirage au sort dans une espèce de loto du 9 avril organisé par une quelconque association. Bientôt les marathons vont devenir des lieux de real-tv. En l’occurrence, l’imbécillité n’est pas qu’un dilemme étymologique. C’est pas faux.
En tous cas, content que ça ne soit pas tombé sur moi. Je souhaite bon courage à David, pour son marathon et sa décision…
8h45, le départ vient d’être donné, je dis « merde » à Jésus, mon compagnon de course, car, même si on court le même marathon, on n’a pas les mêmes objectifs. Faut dire que lui, il perd beaucoup de temps à multiplier les sucres aux ravitaillements.
Km 0 : je passe la ligne de départ au bout de 4 minutes. Les sensations sont bonnes, le public qui borde les Champs-Elysées est toujours aussi nombreux et on éprouve un réel plaisir à être acclamé si chaleureusement.
On m’apprendra plus tard qu’ils ne sont pas tous venus pour moi, petite déception, mais bon, je m’en remettrai.
A partir de maintenant, mes objectifs, au nombre de deux sont clairs : 1 - finir aussi vivant que possible, - 2 passer sous la barre des 3h00.
Pour cela, la meilleure solution, c’est : métro ligne 1 jusqu’à Nation, puis 6 jusqu’à Daumesnil, prendre la 8 pour descendre à Charenton, prendre ensuite la 8 et la 6 pour Passy, et pour finir, la 6 et la 2 pour Porte Dauphine. Evidemment, j’ai oublié mes tickets de métro…
Les premiers Km sont très denses et j’ai du mal à maintenir mon allure théorique et idéale de 4’15 au Km au milieu de tous ces coureurs, c’est pourquoi la plupart du temps, j’emprunte les trottoirs.
Au Km 2, Place de la Concorde, j’accuse un retard de 7 s. On m’a déjà traité d’attardé dans la vie, mais je me dis que là , pour 7 s ça devrait aller…
Km 5 : la boucle des débutants est terminée, pour continuer, faut savoir freiner et tourner, ne pas dépasser la ligne avant, ça tombe plutôt bien, je ne comptais pas le faire…
Km 6 : Le premier ravitaillement a lieu Place de la bastille, un peu avant le Km 6. Au menu, je choisis eau, sucre et banane. Ce sera mon régime pour chaque ravitaillement jusqu’à la fin. Oui, pour faire un marathon dans de bonnes conditions, faut aimer la banane.
Je n’en ai pas encore parlé, mais la météo est idéale, une température d’environ 7°, des éclaircies, et très peu de vent, les dieux sont avec nous, et moi, de toutes façons, je suis venu avec Jésus.
Km 7 : Rue du Faubourg Saint-Antoine qui se termine par une petite côte, mais rien qui puisse entamer ni le physique, ni l’enthousiasme.
Km 10 : le premier 10 est bouclé en 41’52 ce qui donne une avance toute théorique de 38 secondes. Mais il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant d’avoir mis la charrue devant les bœufs, le chemin est encore long.
En regardant autour de moi, je me rends compte d’une chose étonnante, c’est la proportion d’hommes chauves qui courent, elle est étrangement élevée. Je ne sais pas pourquoi, mais j’imaginais qu’ils se cantonnaient à des jeux de boules, voire même à quelques discussions intellectuelles au coin d’un feu.
Km 12 : tout le monde le dit, il faut bien s’hydrater avant et pendant la course et quand la vessie est pleine, il faut alors trouver un arbre avec qui discuter 30 secondes.
J’en ai donc choisi un, peu après l’entrée du bois de Vincennes, il était peu bavard et de toutes façons, moi, pressé. De peur d’écorcer d’écorcher son nom, je ne dirai pas comment il s’appelle.
A noter que si j’ai eu de bons temps de passage jusque là (entre 4’06 et 4’11), ma petite pause pipi entame mon avance et je parcours les Km 13 et 14 en 4’28 au lieu des 4’15 théoriques.
La foule des coureurs est maintenant plus éparse et on peut facilement trouver des espaces pour doubler les plus lents. Ça laisse plus de temps pour regarder les visages et déjà quelques uns font des grimaces.
Si j’avais pensé à prendre un rétroviseur comme on me l’a conseillé, j’aurais même pris un moment pour analyser certaines personnes sous un autre angle.
Mes sensations sont encore bonnes, mais la fraîcheur des premiers Km est bel et bien passée. Sans que je ressente de douleurs particulières, je sens que mon allure commence à me peser et je me demande si j’arriverai à la maintenir jusqu’au bout.
J’essaie de me relaxer, je regarde le paysage et les coureurs. A noter que si jusque là , j’ai croisé de nombreuses coureuses, elles commencent désormais à se faire rares et il est donc d’autant plus important que je n’en loupe aucune à partir de maintenant. Eh oui, sur un marathon, il ne faut manquer aucune occasion de se motiver, c’est aussi important que les ravitaillements, de plus, faut dire qu’en général, c’est pas une marre à thons. Je double notamment deux Miss’Iles qui arborent chacune une belle paire, de lunettes, mais pas d’éponge ni de produit nettoyant, c’est dommage…
Km 21 : Jusqu’au passage du semi, pas de difficulté particulière, si ce n’est le faux plat de le Route du Pesage au Km 17 qui là encore me vaudra un petit débordement à 4’21.
Sorti du Bois de Vincennes, j’aperçois la bouée qui marque donc le passage au 21,1 Km, la moitié du périple. A ce moment précis, mon aide mémoire (bracelet d’allures) et mon temps de passage m’indiquent que j’ai une avance de 37 secondes.
Une avance bien maigre, et je comprends alors que la seconde moitié du parcours ne va pas être facile, d’autant que je sens bien que je dois fournir de plus en plus d’efforts pour maintenir cette vitesse, et je n’ai toujours pas de tickets de métro, donc, impossible d’imaginer une solution du type « plan B ».
On passe devant une école, ou cage à singes pour les initiés aux randonnées luluesques, et un panneau “Ralentir” me fait sourire, heureusement que c’est pas “Accélérer”, parce que là , je suis presque à fond.
A ce même moment, grâce à la technologie moderne, (qui peut se résumer à la puce que j’ai attachée à ma chaussure droite, des antennes posées au sol, un peu d’informatique et du GSM) un SMS avec mon temps de passage est envoyé à 2 personnes pour indiquer que je suis encore vivant de passage au semi.
La seule faille possible à ce système, c’est le choix des deux personnes. Bon, j’apprendrai par la suite que la première n’était pas encore réveillée, et la seconde, apparemment n’était pas sur son tracteur…
Le nombre 21 reste pour moi un nombre mythique. Il me fait penser à une énigme où il faut trouver ce même nombre à partir d’une combinaison de 4 chiffres (d’ailleurs déjà cités ci avant) en utilisant les opérateurs mathématiques simples. Bref, encore une énigme compliquée même à énoncer et que personne de normal ne peut trouver.
De retour en ville, le public est toujours aussi présent et ses acclamations redonnent du courage, car il en faut, les jambes commencent à être dures et on vient à peine de passer la moitié du parcours.
C’est à partir de là que l’entraînement fait la différence, on verra si mes efforts sur 8 semaines seront récompensés. En plus de la préparation physique, il faut savoir que j’ai fait de gros sacrifices alimentaires en limitant ma consommation de choco princes (je sais pas si je recommencerai).
A partir d’ici, une stratégie s’impose, rester concentré sur l’allure et éviter de penser aux sensations physiques si possible.
Km 22 : L’avenue Daumesnil est une grande ligne droite de 1,5 km. C’est ici je crois que je remarque une animation un peu particulière puisqu’il s’agit d’une démonstration de katas de karaté. Je me demande ce que viennent faire les arts martiaux dans cette histoire, la course et le karaté, c’est deux planètes différentes, comme par exemple la Terre et M@rs.
Les Kilomètres se suivent mais ne se ressemblent pas. J’arrive bientôt aux quais qui bordent l’Adour la Seine. Une succession de tunnels et de faux plats. Mais qui a dit que c’était des faux plats ? Moi, je persiste et redis qu’il s’agit de vraies côtes !
Je crois que c’est par là que je croise un groupe de cinq roux, ils me rappellent quelqu’un mais sur le moment je n’arrive pas à trouver qui. J’imagine que si je les voyais en train de manger, je saurais tout de suite de qui il s’agit.
Sans nul doute, ces quais qui traversent le 30ème Km, se prolongent jusqu’au Km 32 pour finir par la côte de la rue Mirabeau sont un passage déterminant.
Je ressens maintenant de réelles difficultés à maintenir mon effort et bien que je ne veuille pas y croire, la notion de « mur du marathon » fait des apparitions dans mon esprit.
Au passage précis du Km 30, j’ai 56 secondes d’avance sur mon temps théorique, mais les Kilomètres qui suivent sont terribles et du 35 au 39, je réalise une moyenne de 4’20.
A ce moment de la course, bien qu’on puisse imaginer que le plus gros est déjà fait, j’ai l’impression que c’est tout le contraire. Qui m’eût dit qu’un marathon ne faisait que 12 Km !
C’est peut-être ici qu’un produit dopant m’aurait été utile.
On m’a parlé récemment des bienfaits de la Ventoline. Faudra que j’essaie un jour, mais il semblerait que ça ait quelques effets indésirables en provocant des érections. Ça peut être gênant en courant, ça…
Ceci dit, une personne m’a certifié, que bien qu’ayant pris ce produit pendant un certain temps, ça ne lui avait jamais provoqué aucune érection. Mais parfois, je me demande si cette fille a toujours tous ses esprits.
Je décide de positiver (sur la course, passons pour la fille) et de compter les Km qui restent plutôt que ceux déjà faits. Mon idée est de m’approcher au maximum des 4’15 / Km jusqu’au Km 40 et tout donner ensuite sur la fin.
Ça fait maintenant quelques kilomètres que je suis entré dans le Bois de Boulogne. Ce n’est pas le moment de faire une nouvelle pause pipi, il parait que ce n’est pas un lieu sécurisé et on n’y fait pas forcément les mêmes rencontres que sur les parkings de Carrefour.
Il me semble que c’est par là que je croise quelqu’un qui fait du mono. Non pas une fille comme on en a sur nos belles plages, mais un gars en monocycle qui slalome entre des balises directionnelles auto relevables. Je pense qu’il s’agit de M qui fait des Z, mais je n’en ai aucune preuve.
Un peu plus loin, l’animation du marathon du Beaujolais avec un animateur qui vient vous proposer un petit verre de vin. Un coureur à côté de moi décline la proposition poliment en répondant “En une autre occasion, avec plaisir, mais là , je dois refuser”. Moi, j’aurais pas eu la force de prononcer la moitié de la phrase, ou alors il m’aurait fallu 2min deux minutes pour reprendre mon souffle.
Km 40 Km 38 : Mon esprit me joue des tours, je m’imagine déjà au 40 alors que je ne suis qu’au Km 38. Je me demande alors même comment les organisateurs ont fait pour mettre autant de kilomètres entre le 37 et le 38. Il ne me reste plus que 24 secondes d’avance et vu mon état de fraîcheur navrante, à ce stade, je ne suis plus sûr de rien.
Je cours avec deux jambes de bois et je viens de cracher un poumon au bord de la chaussée. Je comprends maintenant pourquoi Pinocchio n’a jamais couru de marathon.
A tout moment, je sens qu’il peut arriver quelque chose de définitif, comme une défaillance musculaire ou cardiaque, voire même une attaque de dinosaure, mais il faut continuer cet effort au moins jusqu’au Km 40.
Là , je sais que si j’y arrive, je pourrai finir ce marathon en donnant tout ce qui me reste. Mais avant le 40, j’ai le sentiment que tout peut encore arriver et que c’est pas encore gagné.
Je repense encore à ce docteur qui donne ses consultations exclusivement chez McDo et qui m’a dit que le mieux, en cas de douleur, c’est d’arrêter. Il préconise également des piqûres d’abeille mais exclusivement intramusculaires, car pour lui, les piqûres cutanées ne sont que superficielles.
Je ne l’ai jamais interrogé sur les effets de la Ventoline, mais je serais curieux de voir de quoi il serait capable de me parler en partant de ce sujet de discussion.
Km 40 : Celui-là , je le passe avec 23 secondes d’avance, c’est-à -dire que j’ai réussi à maintenir mon effort. Je décide sur le dernier ravitaillement de ne prendre que de l’eau, exit le sucre, et finalement exit aussi la banane, c’est vrai que ça va un moment, mais faut pas pousser non plus…
Les animations deviennent de plus en plus motivantes et le public applaudit chacune de nos foulées. Il y a notamment des groupes de percussions brésiliennes qui me refont penser que mon appareil photo avait été envoûté la veille. (je reprendrais bien un peu de gaïabada avec mon fromage)
Alors là , mes amis, dans ma petite tête, je peux vous dire que ça commence à aller bien, j’ai mal partout, j’ai l’impression qu’on m’a plâtré tous les muscles des jambes, mes bras sont tétanisés, mais je m’en fous, reste plus que presque 2 Km et ceux-là , je vais les bouffer.
Comme je l’ai dit à quelqu’un, cette année, je ne viens pas participer au marathon, je viens « bouffer du kenyan » et je dois dire que j’en ai passé quelques uns (pas beaucoup, faut pas exagérer non plus).
Je ne suis d’ailleurs pas sûr que c’était des kenyans mais j’aime imaginer qu’il s’agit quand même de coureurs de même origine géographique.
Quand on voit les podiums et la palpable impression de facilité de ces coureurs, il ne subsiste plus aucun doute sur la proximité des hauts plateaux africains et de l’Olympe. Ils mériteraient qu’on leur aménage un jour une arrivée Elyséenne sur les Champs.
Revenons sur terre et mes deux derniers Km. Comme je le disais, il est maintenant inutile de s’appesantir sur mon état physique, je donne tout ce que j’ai même si ce n’est plus grand-chose.
Je suis sûr de finir - à moins qu’il ne me tombe un oeil -, reste à savoir si je serai sous la barre des 3 heures. Si j’y parviens, j’aurai atteint mes deux objectifs et j’avoue que ça m’enlèverait une fière chandelle du pied.
Encouragé par le public jusqu’à la fin du Bois de Boulogne, je suis transporté par leurs acclamations, il y a une ambiance de fou, les hauts parleurs hurlent « I will survive » on se croirait en pleine coupe du monde de foot.
J’arrive encore à doubler des coureurs et le sentiment que j’éprouve alors suffit à expliquer pourquoi je cours le marathon.
Enfin je sors du bois, je contourne le rond point qui mène à l’avenue Foch, tout un staff sécurise ce carrefour, j’aperçois la ligne d’arrivée à 200 mètres, un dernier effort et je lève les bras au ciel. Ça y est, c’est fini, et je crois que je suis encore vivant, j’arrive même à marcher et le pire, c’est qu’après toutes ces souffrances, je ressens de la joie.
Km 42,195 : les deux derniers Km ont été parcourus en 4’08 de moyenne ce qui donne une avance de 40 secondes sur le temps théorique, qui lui-même était prévu pour une avance de 40 secondes sur les 3 heures (42,195 x 4’15 = 2h59’20).
En résumé, mon temps réel est donc de 2h58’40.
Voilà , « ça, c’est fait », une belle aventure qui se termine de la meilleure façon qui soit, pour moi, j’osais à peine y croire, encore une belle journée.
Paris 2006 est censé être mon dernier Paris avant longtemps, mais je suis prêt à faire le pari que je ferai SanSé un de ces jours.
…
Je vous remercie d’être allé au bout de ce Narrathon. Certains passages étaient peut-être un peu difficiles car ils nécessitaient d’avoir suivi un entraînement préalable, mais l’essentiel est d’avoir pu partager, le temps de ce récit, une certaine vision de cette aventure.
…
Voici quelques photos :
Le sommaire principal avec accès à toutes les photos,
et en accès direct :
Une petite visite rapide de l’appartement de Julien que je remercie encore pour nous avoir supporté pendant ce WE.
La Course du petit déjeuner, organisée le samedi 8 avril, une petite ballade, juste histoire de sortir les tennis.
Marathon Expo, passage obligé pour retirer les dossards et visiter les boutiques des partenaires commerciaux.
Le Marathon Paris 2006, l’évènement principal, dimanche 9 avril, l’aboutissement de toute une préparation, la libération.
Dimanche soir, pour finir, un petit resto sympa qui clôturera un fantastique week-end qui s’annonçait bien dès le début.
Et pour ceux qui aiment les chiffres, un graphique sur mes temps de
passage.
Ajout du 21 mai 2006 :
Les photos prises pendant la course par les photographes officiels de l’événement sont enfin arrivées ! En fait ça fait déjà un bon moment qu’elles étaient là, mais elles ont fait un petit séjour chez une professionnelle du scanner qui n’a pas trouvé la bonne prise électrique pour faire fonctionner son appareil. C’est pas grave, elle a d’autres qualités, merci quand même d’avoir essayé
![]()
Bref, pour y accéder vous avez le choix entre :
- passer par le sommaire principal et choisir “Photos prises pendant la course”
- ou tout simplement l’accès direct.
April 15th, 2006à15:20
Belle course et merci pour ce narrathon du rire ;o)
April 15th, 2006à16:09
N’empèche que si tu n’avais pas oublié tes tickets de métro, tout cela ne serait pas arrivé. Sois moins tête en l’air la prochaine fois.
Très sympatique récit, avec la dose d’humour qui va bien
April 15th, 2006à16:29
C’est plus marrant à raconter qu’à faire.
J’ai lu y’a pas longtemps ceci : « si j’avais su que c’était impossible, je ne l’aurais jamais fait »
April 15th, 2006à18:36
BRAVO Michel,
chapeau bas,
et merci de nous l’avoir “narrathoner”.
April 15th, 2006à19:22
On connaissait Rendezcoelho qui ne manquait pas de distinctions entre les plots de Kintau,il te nous finit le marathon dans le wagon des champions et en plus il te le décrit dans la veine des meilleurs journaleux!
Dis, Mic, si t’es aussi doué à la tronçonneuse; il me reste du bois à débiter en pagaille…
April 16th, 2006à9:52
Lors du débouchage d’une boutanche de champ, il est conseillé d’incliner, légèrement bien sûr, le contenant.
De ce fait, les bulles libérées, il n’y a pas de fuites sans gravité, viennent buter contre la paroi verreuse dans leur progression verticale ; ce qui les empêche d’entraîner le précieux liquide vers le goulot…
April 16th, 2006à10:11
Tiens, y’a Lulu qui a soif, ou qui a déjà trop bu !
Très récemment, j’ai eu à nouveau envie de pleurer devant l’écran. Dans une émission médicale qui abordait les crampes, ils ont interviewé Jamel Balhi. Il semble que pour ce monsieur, qui est un grand coureur, et qui a fait le tour du monde en courant, les kilomètres les plus difficiles sont les 5000 premiers, ensuite la machine se met en marche, (mais il continue à courir). Quant aux crampes, d’après lui toujours, elles sont inévitables, surtout lorsque après avoir déjà couru 50 Km, il décide par amusement de prendre le départ d’un marathon rencontré par hasard et qu’il décide d’accélérer pour finir premier (mais là, il n’y parvient pas, pour cause de crampes, moi je dis qu’il s’est mal préparé…). Il raconte tout ça dans Un thé Shanghai
April 21st, 2006à17:33
Déjà , faire un marathon, faut être un peu taré, mais sortir un récit pareil, je vois que tu t’es pas amélioré avec le temps !
J’ai pris un grand plaisir à lire ça et ça m’a donné l’occasion d’avoir de tes nouvelles !
Contente de voir que t’as toujours la forme.
May 9th, 2006à14:28
Bon ça y est j’ai fini par le lire ce petit récit. Trop marrant!! Oui je sais je ne suis pas très douée pour l’écriture. En tout cas bravo pour ton pied et ta plume!
CUL
May 9th, 2006à19:14
je ne suis pas très douée pour l’écriture
Enfin quelque chose où t’es pas douée !
CU2
May 21st, 2006à21:25
Depuis le 21 mai, un supplément de photos réalisées par les photographes officiels de l’événement.
Elles sont accessibles à la fin de l’article.