Mérignac, le 10 septembre 2006.

Par un matin matinal, alors que chacun partait d’un pas décidé vers des directions incertaines, nous nous sommes retrouvés sur un parking désert.

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Tout le monde était à l’heure, c’était déjà un record.

Lucien était venu équipé seulement de bonnes chaussettes Teflon, qui selon lui, assureraient à elles seules une bonne glisse suffisante pour réaliser un bon chrono.
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Après lui avoir expliqué que l’intérêt de la course n’était pas le chrono, car celui-ci serait le même pour tout le monde, mais plutôt la distance parcourue, nous sommes arrivés à le convaincre de la nécessité d’utiliser de bons rollers, comme ceux par exemple que la vendeuse du stand PQR n’arrêtait pas de passer sous son nez.

Il demanda alors à Niko, son complice de toujours, de faire diversion afin de distraire la vendeuse.
Ce dernier ne trouva rien de mieux que de se prendre en photo devant une glace.Cliquer pour afficher l'image

Lucien tente alors de subtiliser le roller de la main de la charmante vendeuse.Cliquer pour afficher l'image

Finalement, après une longue négociation sur les conditions de la vente, elle lui Fila les Rollerblade.

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Là, il vient de comprendre qu’il avait réussi à obtenir des 4×100 pour moins de 3×100 euros.

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Nous voilà donc tous presque prêts, et c’est pas encore l’heure !

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Mon record de l’heure dure 60 minutes mais certaines d’entre elles sont plus longues que les autres.

Niko, numéro 8, suite à une complication avec la fermeture de son soutien-gorge, se retrouva avec le bras gauche bloqué. Il décida alors de réaliser l’épreuve dans sa voiture, mais oublia de mettre la climatisation.

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Soudain, Lulu disparut. On ne trouva plus aucune trace de lui, comme s’il s’était évaporé.Cliquer pour afficher l'image

Heureusement, nous l’avons récupéré en train de jouer un peu plus loin, près de la petite maison.

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Ramené de force par Lilou, nous sommes arrivés à temps pour l’apéritif.

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Nous avons même eu droit au podium !

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Voilà, ça c’est fait, encore une belle journée, une épreuve difficile, voire douloureuse, mais ô combien plaisante.

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Ah, et au fait !

Bonjour de Minna.